​L’Ambassade de France en Belgique, l’Agence universitaire de la Francophonie en Europe de l’Ouest et l’Alliance Française de Bruxelles-Europe, en collaboration avec Passa Porta, la maison internationale des littératures à Bruxelles, lancent la troisième édition du prix littéraire étudiant Le choix Goncourt de la Belgique.

Cette année, Le Choix Goncourt de la Belgique sera lancé le vendredi 5 octobre à 20h à Passa Porta, en présence d’Alice Zeniter (lauréate du Choix Goncourt de la Belgique en 2017).

A l’image du Choix Polonais, créé en 1998 à Cracovie, et de ceux qui lui ont succédé (au Liban, en Roumanie, en Serbie, en Suisse,…), ce prix, soutenu par l’Académie Goncourt, a pour but de promouvoir la littérature de langue française et la Francophonie en Belgique, à l’instar des 10 autres prix qui existent déjà à l’étranger.

Toutes les universités belges, francophones[1] et néerlandophones[2], disposant d’un département de langue française, et une centaine d’étudiants participent à l’opération. Ces derniers lisent la sélection de 15 romans du Prix Goncourt en 10 semaines, en font la critique, et désignent collectivement leur lauréat.

Parmi la sélection 2019 annoncée par l’Académie Goncourt se trouve notamment le premier roman La Vraie Vie de la romancière belge Adeline Dieudonné.
En pratique, les étudiants volontaires dans chaque université, encadrés par un professeur référent, créent un groupe de lecture et désignent deux délégués. L’ensemble des délégués constitue ensuite un jury de délibération national qui se réunira le 11 décembre à la Résidence de France à Bruxelles pour désigner le lauréat. Le résultat sera annoncé en présence d’un membre de l’Académie Goncourt et de l’Ambassadeur de France en Belgique, Madame Claude-France Arnould.

Le lauréat sera ensuite invité au Festival Passa Porta, qui se tiendra en mars 2019, pour recevoir son prix et rencontrer les étudiants belges.

La sélection du prix Goncourt 2018

• Meryem Alaoui, pour La Vérité sort de la Bouche du cheval (Gallimard)
• Inès Bayard, pour Les Malheur du bas (Albin Michel)
• Guy Boley, pour Quand Dieu boxait en amateur (Grasset)
• Pauline Delabroy-Allard, pour ça raconte Sarah (Minuit)
• Adeline Dieudonné, pour La Vraie Vie (L'Iconoclaste)
• David Diop, pour Frère d'âme (Seuil)
• Clara Dupont-Monod, pour La Révolte (Stock)
• Éric Fottorino, pour Dix-Sept ans (Gallimard)
• Paul Greveillac, pour Maîtres et Esclaves (Gallimard)
• Gilles Martin-Chauffier, pour L'Ère des suspects (Grasset)
• Nicolas Mathieu, pour Leurs Enfants après eux (Actes Sud)
• Tobie Nathan, pour L'Évangile selon Youri (Stock)
• Daniel Picouly pour Quatre-vingt-dix secondes (Albin Michel)
• Thomas B. Reverdy, pour L'Hiver du mécontentement (Flammarion)
• François Vallejo, pour Hôtel Waldheim (Viviane Hamy)

Contact

Maël Le Bail, Attaché de coopération scientifique et universitaire